mercredi 28 octobre 2009

LA HONTE

Chantages, menaces, corruption et demandes d’explications : Wade cerné de toutes parts
XIBAR.NET (Dakar, 28 Octobre 2009) Le président de la République avait déjà fort à faire, pour satisfaire les mille et une doléances des Sénégalais. Abdoulaye Wade devra également faire face aux chantages et travailler à retrouver la confiance des bailleurs de fonds et des partenaires du Sénégal.

Ce dernier week-end a vu ruer dans les brancards deux alliés de taille de Me Abdoulaye Wade. C’est le cas d’abord, par « militants » interposés, de l’ancien président du défunt Conseil de la république pour les affaires économiques et sociales et dirigeant du défunt Parti pour le progrès et la citoyenneté, Mbaye Jacques Diop. C’était dimanche dernier dans son fief de Rufisque, où ses affidés réclamaient qu’il soit intégré et considéré dans la gestion du pays. Un autre allié de Wade, le marabout et non moins « Premier serviteur du peuple, Serigne Mamoune Niasse, a fulminé contre lui sans mettre des gants. Il se considère comme un citron que Me Wade a jeté loin de lui, après usage. Le patron du Rassemblement pour le peuple a averti, en conséquence, que rien ne sera plus comme avant. Il va de soi que Wade devra passer à la caisse, pour se réconcilier l’un et l’autre. Car, candidat à sa propre succession, il ne prendra pas le risque de s’aliéner le soutien de Me Mbaye Jacques Diop, à Rufisque, et de Serigne Mamoune, à Kaolack, qui en plus de ses militants a des disciples à travers le pays et dans la diaspora. Parallèlement aux questions politiques, le chef de l’État aura fort à faire pour se réconcilier avec les bailleurs de fonds, le Fonds monétaire international en particulier. Cette institution internationale est très remontée contre lui pour avoir voulu corrompre un de ses agents, Alex Segura, qui était en fonction à Dakar. Le « cadeau » de 500 millions qu’il a voulu lui offrir fâche aussi la Banque mondiale et les partenaires du Sénégal. Les uns et les autres sont outrés par l’acte de Wade, qui est aux antipodes de la bonne gouvernance et de la morale. Le président Wade a également soulevé l’ire de ses compatriotes ulcérés de le voir dilapider des milliards qui leur appartiennent ou qui sont empruntés à leur nom. Pourra-t-il convaincre les uns et les autres ? Le temps lui est compté !
La Redaction

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